On ne devrait pas avoir besoin de
présenter Alpha Blondy, superstar du reggae ivoirien actif depuis les
années 1980, véritable horticulteur de tubes devenus des classiques, de «
Brigadier Sabary » à « Jérusalem » en passant par « Afriki » et «
Apartheid Is Nazism ».
Et pourtant, malgré son statut de commandeur du groove africain, Alpha se réinvente à chaque album, évitant les pièges du formatage et amenant à chaque fois un nouvel élément à son mix.
Et bien sûr, Mystic Power, son seizième album studio, ne fait pas exception à la règle. « On a fait un très beau travail avec mon groupe Solar System. J’ai voulu innover, développer le côté rock. On dit toujours “Roots Rock Reggae“, mais en fait c’est bien souvent “roots reggae“. Je ne voulais pas rester dans l’ethnique, le tribal. Je veux agrandir la dimension du reggae, toucher tous les fans. Dans cet album il y a des chansons planantes, d’autres avec de la guitare » explique Alpha devant son expresso serré. Et de fait, sur des titres comme « Seydou » et « J’Ai Tué Le Commissaire », la six cordes se taille la part du lion, rugissant des riffs qui s’accordent bien avec le son roots mixé par le grand Dennis Bovell (Linton Kwesi Johnson, Fela, I-Roy, Madness).
Et pourtant, malgré son statut de commandeur du groove africain, Alpha se réinvente à chaque album, évitant les pièges du formatage et amenant à chaque fois un nouvel élément à son mix.
Et bien sûr, Mystic Power, son seizième album studio, ne fait pas exception à la règle. « On a fait un très beau travail avec mon groupe Solar System. J’ai voulu innover, développer le côté rock. On dit toujours “Roots Rock Reggae“, mais en fait c’est bien souvent “roots reggae“. Je ne voulais pas rester dans l’ethnique, le tribal. Je veux agrandir la dimension du reggae, toucher tous les fans. Dans cet album il y a des chansons planantes, d’autres avec de la guitare » explique Alpha devant son expresso serré. Et de fait, sur des titres comme « Seydou » et « J’Ai Tué Le Commissaire », la six cordes se taille la part du lion, rugissant des riffs qui s’accordent bien avec le son roots mixé par le grand Dennis Bovell (Linton Kwesi Johnson, Fela, I-Roy, Madness).
photos / Denis Bonnaire
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