140530 - ODYL @ LES MOISSONS ROCKS - JUVIGNY





ODyL, non, ce n'est pas le prénom de votre grand mère ou de votre tante, ce sont les initiales qui guident maintenant Virginie de son vrai nom, dans sa carrière musicale. « Over Dose Your Life », tatoué, « encré » sur son bras, encré sur ses albums, elle a la musique dans la peau, au propre comme au figuré.

C'est vers ses 14 ans qu'elle va piquer la guitare à son frangin, et comme elle dit « depuis que j'ai appris à faire un Do à la guitare, j'ai oublié tout le reste ! ». En 2002 elle fonde un premier groupe, influencé par le Rock Anglais, mais aussi par des grands de la chanson française, comme Gainsbourg ou Higelin. Cela, on le retrouve dans ODyL, avec des cordes de guitares torturées, des batteries martyrisées, mais des mots alliés avec sens et subtilité dans ses textes.

Arrivé en retard aussi sur le Festival pour cette deuxième journée (qu'est ce qu'il y a comme cancres chez ArtEos !), j'ai d'abord vu une ODyL proche de l'image que j'avais eu d'elle sur ses clips : c'est énergique, engagé, un poil féministe comme sur sa chanson « Petite », mais ce n'est pas non plus l'hystérie générale. Oui sauf que, finalement, ODyL, c'est comme une centrale nucléaire : on sait que y'a de l'énergie à revendre, mais ça pète d'un coup sans qu'on ait eu le temps de voir venir !




Et ça a bien secoué pendant tout le set, notamment sur la chanson « Salaud » ou elle a fini par terre, à bout de souffle, partie dans la 4ème dimension, comme une véritable comédienne possédée par son personnage de femme blessée. Nous avons eu droit aussi à « C'était l'hiver », qui rend vraiment bien en live, avec une énergie que la version studio occulte.

Forte de plus d'une centaine de concerts, ODyL a « joué dans des caves, des festochs, des bars, à coté du flipper, devant la porte des chiottes, [...] debout sur les zincs, par terre, [...] pleuré, [...] ri, [...] eu la rage » et revient en 2014 avec son album Petite, sorti le 7 avril. Fortement inspiré de sa propre histoire, on peut, si l'on regarde bien reconnaître Virginie dans le clip éponyme…
Mais le mieux pour véritablement cerner l'essence de ODyL, c'est peut être de regarder le clip ci dessous, qui selon moi se rapproche le plus de la performance qu'a donné le groupe aux Moissons Rock.





























Justine Caballina - texte & photos



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