Selah Sue c'est, depuis quelques années, la petite belge qui monte, qui monte, qui monte...
Normal, donc, qu'après l'avoir croisée dans tous les festivals d'Europe, on la retrouve maintenant dans des salles plus "prestigieuses".
Le style s'affirme, même si les influences restent bien présentes ; on pense à Lauryn Hill évidemment, lorsque les vocalises haut perchées de Selah sonnent en contrepoint d'un tapis de basse puissant et d'une rythmique lourde à souhait.
Cette voix qui évoque aussi Ayo, Duffy ou Katie Melua, et qui explore les rythmes syncopés du hip-hop, la chaleur de la soul ou les envolées planantes du ragga. Une voix aux services de textes où même les non anglicistes comprennent rapidement qu'il est question de la noirceur de notre Monde et des difficultés de la vie.
Ce qui n'empêche nullement la jolie belge d'être en communion totale avec un public enthousiaste, et qui le lui rend bien. En particulier lorsque Selah conclut sont spectacle en prenant une photo du public depuis la scène...
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