STRUGG est-il un genre de « KAMIKAZ », seul sur scène aux commandes de ses machines? Ou est-ce la furie que dégagent certains de ses titres comme « Keep the distance » ou « Jesus a liar » ? Surement un peu des deux.
Après plusieurs EP sur 2010/2011, STRUGG enchaine une série de concerts jusqu’à fin 2012 ; il s’enferme alors et compose dans son studio de Bourges pour accoucher de « KAMIKAZ » en février 2013. Un album contenant autant de morceaux que de tranches de vie furieusement racontées. Si le disque est couleur sang, ça n’est évidemment pas par hasard. STRUGG y sample et re-sample ses propres sons sur des riffs de guitares métalliques, une rythmique persistante, parant le tout d’une voix saturée déclamant ou hurlant selon l’humeur.
Un peu d’auto destruction. Beaucoup de rouge. Un peu de noir et de la rancune passés à la machine. La tension est constante, soutenue par des basses saturées tandis que les batteries, tenaces, parfois martiales, entrainent l’ensemble au milieu d’un déluge de sonorités électriques et electro. De la noble sueur et des crescendos extatiques qui nous font penser que « Dirty » (Sonic Youth), « The Future of What » (Unwound) et «The Downward Spiral» (NIN) se partagent les étagères de sa discothèque.
En 2014 Manu (guitare et moog) rejoint le projet ; STRUGG passe alors en mode « duo » et rode sa nouvelle formule sur une vingtaine de dates dans la même année. Sur scène, le feeling entre les 2 personnages est évident et leur set live ultra efficace.
Actuellement, se prépare l’enregistrement du nouvel EP prévu en Mars 2015 avec un single et un clip…
Trafiqueur de sons, dealer de rock-indus, STRUGG se soucie peu des structures toutes faites alors méfiez vous des accalmies…Hope you are STRUGG enough !
Philippe Jacquemin
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