Murray Head c’est inévitablement One night in Bangkok mais aussi et surtout pour tous le morceau d’amour Say It Ain't So, Joe. Et bien raté comme il se tue à le dire au Français « Vous avez pris ma chanson pour une chanson d’amour… alors qu’elle était une chanson politique, un cri primal, une révolte contre l’impuissance de l’individu face à l’État… »
Il était ce vendredi au Transbordeur de Lyon. 400 personnes seulement, je dirais, on fait le déplacement dans cette salle pourtant comble. Je m’attendais à profiter de la grande salle de 1800 places, finalement ce n’est pas plus mal, on a eu le droit à un concert beaucoup plus intimiste, beaucoup plus chaleureux et il faut avouer que Murray fait tout pour.
Il commence son premier morceau du fond de la salle... Enfin plus exactement du haut de la salle et se fond dans la foule pour venir jusqu’à la scène. On aura le droit à plusieurs moments de ce type de partage musical tout au long de son concert.
Ce partage est bien aidé par le fait qu‘il utilise la langue de Molière avec agilité, humour et tendresse.
Oui il parle très bien français car cet artiste vit depuis plusieurs années en France et comme il le dit lui même : « J’ai une jambe en Grande-Bretagne, l’autre en France, l’été ça va mais l’hiver... Rrrrhhh! »
Il ponctuera ses entre-morceaux de quelques anecdotes savoureuses et aussi beaucoup d’autodérision.
Murray Head a joué ses titres connus et moins connus ainsi que de nombreuses reprises, quelques une en Français dont le morceau de Nino Ferrer Le Sud. On a eu le droit également à quelques morceaux bien rock, mais également du blues, il nous offrira ses 2 morceaux de légendes et connus de tous. Il finira part un émouvant Je Suis Venu Te Dire...
2 heures de concerts, du bonheur, de l’humour, de l’excellente musique, bref... le pied quoi !
Un artiste à ne pas rater !
Yann Geslin
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