Qu'est ce qu'on est serré, au fond de cette boite … chantent les sardines … chantent les sardines …
Moriarty, ce mardi 1er Décembre, était à la Cartonnerie. Cinq compères, entassés comme des sardines sur une scène pourtant bien grande. Une vieille habitude, datant des concerts donnés en première partie. Pour le public, c'était pareil : parking plein à craquer, capacité d'accueil pas loin du maximum autorisé … Du coup, les sardines étaient bien au chaud, pas de soucis.
Fondé en 1995, le groupe, composé au départ de 8 membres (vache, ça aurait été difficile de jouer en coude à coude !), en est à son 6ème album studio (officiellement, 4, les autres étant des autoproduction), dont le dernier, Epitaph, est sorti cette année.
Ce soir là, le groupe a choisi de débuter en douceur, avec un duo entre Rosemary et Stephan. Cette introduction en chant traditionnel Irlandais, laisse ensuite place à d'autres styles rassemblés sous le nom de Moriarty : blues, country, accompagnés par des instruments que l'on n'entend pas tous les jours comme le kazoo ou l'harmonica.
Très attendu, Moriarty a emmené son public a travers les époque ; en effet, l'album Epitaph est décrit comme « un voyage entre le XVI et le XIXème siècle ». Des reprises donc, et des inspiration puisées de ci de là, qui, si elles ne plaisent pas à tout le monde, ne laissent pas indifférentes.
Justine Caballina
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