Un des festivals français que j’affectionne particulièrement est le Jardin du Michel. Non pas parce qu’il se situe pas très loin des chez moi, bon 1h30-2h de route quand même, mais parce que bien qu’il soit considéré comme un ‘petit festival’ comparé aux gros monuments que l’on connaît tous, le Jardin du Michel n’en démérite pas que l’on s’y intéresse. Situé dans les contrées lointaines aux alentours de Toul, le Jardin du Michel, a tout pour plaire: sensible au développement durable, on paie nos bières avec des Mich’, il soutient des artistes émergents et surtout, il nous surprend chaque année avec sa programmation éclectique.
Ce cru 2016 était placé sous le signe du soleil, musicalement parlant, car si l’on parle de la météo, avouons que le Michel n’a vraiment pas été béni des dieux...En somme, trois jours de flotte quasi non-stop, des torrents de boue, des bouchons interminables…pourtant, comparé aux spectacles auxquels j’ai pu assister, je n’ai vraiment pas de quoi me plaindre!
Pour ma part, ce week-end commencera le vendredi soir, avec ce qui pour moi était LE grand moment du festival, Manu Chao La Ventura. Sa réputation sur scène, n’est certes plus à faire mais une fois encore El Clandestino a mis le feu aux champs. Entrée sur scène 15 min en retard, afin de permettre aux festivaliers encore bloqués à l’entrée de pouvoir y assister, il réchauffera la foule bien humide dès la première note. Un parfait ‘Mr Bobby’ entame le concert. Ses titres légendaires, Clandestino, La vida tómbola, La primavera, Me gustas tú, Bongo bong, Qué pasó qué pasó, Mi vida, King Kong Five, Politik Kills entres autres ont fais partie de la setlist déchaînée de l’artiste. Un concert de deux heures qui sont passés en fait en cinq minutes. Habitué des scène, Manu Chao était comme un poisson dans l’eau parcourant la scène de part et d’autres, interagissant avec le public et passant ses messages toujours plus impliqués. Les connaisseurs regretteront souvent l’époque de la Mano Negra qui a elle seule retournait un public de milliers de personnes. Un regret de courte durée car bien heureusement, l’artiste a su renouveler cet esprit comme à chacunes de ses (rares) apparitions sur scène. Un véritable ‘Rainning in Paradize’ pour cette première soirée.
Nadeje Taront
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