Formé il y a bientôt quatre ans, Das Kino sort enfin de l'ombre.
Leur premier album, "The call of a vision", sorti en avril dernier est une perle d'électro-pop chic et sexy.
Sur scène ils sont rejoints par Hibu Corbel, l'actuel batteur de Red Cardell. Et c'est cette formation à trois que nous avons vue ce samedi soir.
Déjà chroniqués sur Arteos à l'occasion de leur release party et des Rockeurs ont du Coeur, c'est encore avec plaisir qu'on retrouve Das Kino. Leur premier album "raconte la quête initiatique d’un personnage masculin, très cadré par son éducation judéo-chrétienne. II rencontre une jeune fille un peu irréelle, incarnant la déraison, qui va l’accompagner dans ses questions." confiait David Darricarrère à Ouest France à la sortie de cet album.
Sur scène David et sa partenaire Léa Colombet nous font entrer dans leur univers tout en tension, tout en opposition, entre jeunesse et maturité, entre féminité et virilité, entre culture classique-jazz et électro-pop. A première vue, tout les oppose, il était donc logique qu'ils s'attirent. Et le mélange est détonnant. Les voix s'entremêlent et les sons de clavier, la guitare et les samples cohabitent avec justesse et précision. On est portés, transportés dans leur histoire, au delà de la musique, chacun jouant son personnage.
L'électro en live reste un exercice difficile et que maitrisent à la perfection David et Léa. Hibu Corbel les accompagne à la batterie. Impeccable dans le tempo, Hibu possède cette régularité nécessaire à donner la cohérence qui fait oublier les machines électroniques.
Outre l'histoire qui est racontée par l'album, la prouesse de Das Kino est de proposer un live riche, énergique et chaleureux.
Bon, vous l'avez compris, on est sous le charme !
Michaël Foucault & Olivier Guitard
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