Printemps 2004, la planète bleue subit les sévices de la mondialisation libérale, les volcans se réveillent, les usines rugissent, les armes de destruction massive se multiplient, les oiseaux chantent, le soleil brille, les tracteurs tractent… Rien d’anormal en soi.
Mais c’est alors dans cette période de normalité totale que trois amis, presque musiciens, décident de créer les Sales Timbanques. Ils répètent donc régulièrement, bon prétexte pour faire la fête, et participent au concours régional des Jeunesses Musicales Françaises dans les Ardennes. Surpris mais ravis ils remportent ce dernier. Plus motivés que jamais ils enchaînent alors les concerts dans les semi-remorques … C’est beau la célébrité !
Aidés par deux musiciens, Julien Cottet (Eleazar) et Fish (Western Special) les Sales Timbanques évoluent petit à petit et passent des semi-remorques aux diverses théâtres, cafés et salles des fêtes. Plus pratique car plus haut de plafond ! Une année passe et des dizaines de répétitions à la Maison de Courcelles s’enchaînent… Soudain, les avions ne volent plus, les bisounours se disputent, le président tombe malade, et Nawak le guitariste quitte le groupe. Ce dernier ne compte alors plus que deux membres, Bozzo, percussionniste, et Chap, chanteur guitariste. Ce changement crée la surprise et réveille des émotions profondes, les feux de l’amour n’ont qu’à bien se tenir ! Mais durant l’été 2005 « Rarim de La Vega », guitariste passionné par le jazz manouche décide de rejoindre le groupe, suivi à deux semaines d’intervalle par Tim, pianiste Burtonien. Ces deux nouveaux membres, Timbanques dans l’âme, deviennent vite aussi Sales que les premiers.
Avec des inspirations communes tel que Sanseverino, Les VRPs, Django ou encore Lorie et en y ajoutant les inspirations de chacun, cette musique prend forme en une sorte de « trash-reggae-ska-jazzy-manouche-old-school » également appelée « Bazar Acoustique » pour les intimes.
Nous sommes en 2006 et Les Sales Timbanques décident alors de sortir de leur bunker haut-marnais pour s’attaquer à la population, plus massive, de certaines grandes villes. Les dégâts de cette attaque seront terribles et on parlera même de « fléau timbanquien » !
En plus de la Haute Marne les dates de concert s’enchaînent de plus en plus et on les voit alors à Dijon, Besançon, Troyes, Reims, Paris…..dans les bars (Sé Bar Powaa !), dans les salles (La Niche, L’orange Bleue…), dans les festivals (Chien à Plumes, Sauterelles Vertes…) et même dans les Resto Universitaires (after du festival universitaire de Théâtre Mansart à Dijon) et dans les Chapelles (Emissions Pays de Si de La diffusé sur France 3 Lorraine- Champagne Ardenne, et concert privé pour Tinta Mars).
Une année passe, les cubis trépassent. Les Sales Timbanques sont alors à la recherche du cinquième chevalier du Zodiaque, l’unique ! Ils passent alors un certain temps à la sortie des castings d’émission de télé-réalité dans l’espoir d’embaucher un éventuel refouler du système commercial. Mais ils se rendent alors vite compte que les prétendants ne sont pas à la hauteur (depuis quand Jennifer sait jouer de la contrebasse !). Au coin d’un bus ils rencontrent donc Byl, et là, c’est le coup de foudre ! Ce dernier et son gros instrument (la grand-mère) font un malheur en répétitions (et pas que là !) et les infra-basses qu’ils dégagent scotchent le reste du groupe (et pas qu’eux !). Ils continuent à tournée, désormais à cinq, et décident d’enregistrer un album 15 titres durant l’été 2007 dont la sortie est prévue pour Mars 2008. Une production La Tribu Timbanque, co-production Onoffonic Studio. Les Sales Timbanques seront-ils disque de carton ? Qui est le prochain à rentrer dans l’aventure ? Suite au prochain épisode…
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