Né à Blida en Algérie, JIMMY OIHID arrive en France à l’âge de 6 ans pour mener son premier combat, un combat contre la maladie.
C’est pendant cette période qu’il travaille son oreille et sa voix en écoutant James Brown, Jimi Hendrix, Bob Marley, Otis Redding, Brel, Piaf… Il se forge ainsi très tôt une solide culture musicale qui sera la base de son propre style et lui vaudra le surnom de « James Brown Algérien ».
Un maillot de foot de l’équipe nationale d’Algérie sur le dos, Jimmy compose son équipe de choc. En attaque le Groove énergique et sa voix de Bluesman puissante et chaleureuse. Au centre, il jongle avec les styles Rythm n’Blues, Rock, Funk, Reggae, sur les côtés des musiciens de talents prêts pour ses envolées vocales. En défense, ses racines, le Chaabi (chant algérois), l’arabo-andalou, le Gnawa, et dans les buts, sa conscience, gardienne de qui il est et d’où il vient.
Son équipe, métissée, colorée porte un nom : World Music. Son But ? Transmettre son message de paix et d’amour, partager la joie et le bonheur, donner de l’espoir, crier sa colère face aux injustices et contre l’oppression. La scène, c’est aussi son ring. C’est là que tout son talent s’exprime sans ménagement avec beaucoup d’humour et un large sourire qui illumine son visage.
Ses textes aussi simples que percutants parlent à tout le monde et touchent en plein cœur. En arabe, français ou en « yaourt » anglais sa voix rauque et magique fait voler les frontières en éclats.
Il enchaîne les albums chez Musidisc avec « Vivre ou Mourir » en 1990 puis « Salam Alikoum » en 1992, fruit d’une collaboration avec Dennis Bovell (Bassiste de L.K.J) tombé sous le charme.
Jimmy aime sa liberté, c’est pourquoi il quitte sa « major » pour auto - produire son troisième album en 1995 « One 2 Free » en hommage au peuple algérien. Ses albums sont épuisés, introuvables. Il sort alors en 1998, un best-of « Salam Alikoum Algeria ». Il travaille avec les plus grands et réalise même certains de ses rêves comme enregistrer « Freedom » en 2001 à la Jamaïque avec The Wailers et son pote Aston « Familyman » Barrett.
Une « success story » sans strasses ni paillettes, un artiste sincère, vrai, généreux, proche des gens, un homme libre.
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