Headcharger a refait le plein et arrive, comme une vieille Mustang bien rodée avide de kilomètres, pour livrer « The End starts here », son troisième album.
Mais à quoi carbure la vrombissante machine Headcharger? A un savant mélange en deux temps : metal et rock ’n’ roll, où la puissance sonore n’a d’égal que leur sens aiguisé du refrain imparable.
A son bord, un quintet bas-normand qui aiment autant les virils coups d’accélérateur dignes des metalleux de Every time I die (The invention of solitude) que les ambiances rock sudiste à la Lynyrd Skynyrd (Harvey Keitel’s syndrome). Si le bolide embraye sur une sombre complainte que ne renierait pas Alice in Chains (The end starts here), c’est pour mieux repartir sur les chapeaux de roue (Intoxicated), tout en laissant parfois échapper de ses vitres baissées un air entraînant d’harmonica (Would you ?).
Avec plus de 300 concerts au compteur, Headcharger déboule dans les villes de l’Hexagone pour assurer des shows aussi bien réglés qu’un V8 de compétition : rythmique suralimentée, guitares mordantes, chant tour à tour ralenti puis brutal.
Préparé par Alan Douches (Sepultura, Fat Boy Slim, Mastodon) au mastering et engagé par l’écurie XIII BIS Records/SONY (Mötley Crüe, Fiction plane, Ziggy Marley, Nine inch nail, L’esprit du clan…), Headcharger met les gaz le 25 janvier 2010 pour « The End starts here ».
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