Soyons clairs : Pollux ne vient pas vraiment de Rio mais si on y réfléchit l’Electro Rock ne vient pas vraiment de Paris…
A la base (2006), Pollux from Rio est un trio qui mise beaucoup plus sur l’énergie de son rock simplifié et instinctif que sur la technique de ses membres ou sur l’originalité de ses compositions.
Deux démos sont produites, elle ne portent même pas de nom mais permettent à Pollux de savoir quel genre d’animal il est et surtout ce qu’il veut… Le groupe découvre alors les scènes parisiennes (La Flèche d’Or, le Tryptique, le Truskel etc…)
En 2007, Richard F jusque là graphiste du groupe, arrivé de Barcelone à Paris depuis 2 ans, rejoint Pollux From Rio en tant que clavier – programmeur – percussionniste. Il est surtout initiateur d’un virage musical déjà inconsciemment programmé par les 3 autres Pollux depuis quelques mois. Amateur de Jazz, de Pop, Richard a déjà des expériences de la scène grâce au groupe de hardcore Germano-Espagnol « The Billboard Doctrine » dont il fut le batteur lorsqu’il vivait à Barcelone.
Aujourd’hui Pollux est une machine qui avance de manière totalement aléatoire, sans règles de fonctionnement notamment dans l’écriture et la composition des chansons. L’équilibre se trouve entre la tendance naturelle du groupe à aller à l’essentiel, produire une musique et des paroles simples et évocatrices et l’envie d’aborder chaque titre comme une énigme. Pollux ne se cache pas de passer beaucoup de temps à écouter ses grands frères Anglais et Américains. Eux qui ont, depuis bien plus longtemps, eu le courage de mixer leur rock à des influences électroniques peu avouables mais tellement euphorisantes.
Kaleidoscope a été enregistré, mixé et masterisé en quelques jours de façon très « artisanale » au Studial, un petit studio monté et géré par deux ingés son proches du groupe. Ces 4 titres abordent de manière condensée mais désorganisée en Anglais et en Français ce que Pollux connaît le mieux : l’excitation de danser avec une belle fille sur de la mauvaise dance, la perte de contrôle inévitable d’une relation amoureuse, la peur qui nous est imposée par les vies que nous menons ou encore le sentiment de « trop plein » maladif qui découle de ces vies, peut-être trop remplies… Bref, comme vous allez l’entendre, Pollux ne sait pas comment décrire le fond de ses idées mais qui peut décrire ce qu’il voit dans un Kaleidoscope ?
Pollux From Rio : Richard F : Claviers, Programmation, Percussions, Quentin P : Voix/ Basse Thomas M : Guitare / Voix Thomas O : Batterie
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