La voix des Rita Mitsouko, tout de rouge vêtue, le chignon impeccable, les chaussures à talons haut telle une latino, ça semble tellement naturelle, qu’on se demande si elle n’était pas dans le tango dans une vie précédente. Se rappeler que au temps des Rita Mitsouko, elle chantait Marcia Baila, l'histoire vraie d'une chorégraphe argentine vaincue par le cancer.
C’est tellement évident de la voir ainsi, mais je me demandais sincèrement comment elle allait s’en sortir.
Premières notes, lumières rouges douces et violentes à la fois, la belle apparait.
La magie du Gotan Project et de Catherine Ringer fonctionne à merveille. Elle joue, elle en joue de cette dramaturgie du tango. La voix toujours bien posée, pourtant l’exercice n’est pas facile.
Tantôt expressive, tantôt malicieuse faisant quelques traits d’humour, le charme opère.
Changement de tenue vers la fin du set, et ce moment magique ou elle défait son chignon… et ce final avec un Marcia Baila façon tango, que du bonheur.
Content d’avoir vu ce monument de la chanson française qui a su évoluer et ne pas rester cantonnée au succès qu’elle a eu avec les Rita.
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