Le fil conducteur de Mobile, tout faire avec rien ou des morceaux de bois. Utiliser des objets ordinaires, des planches, pour construire des actes extraordinaires où trois hommes jouent ensemble, sans heurts ni tension, à construire des architectures à l'équilibre précaire. Il sont trois interprètes, issus du nouveau cirque, également auteurs de ce spectacle. A force d'observer, d'étudier, de tester, de tenter, de travailler, ils proposent des variations sur planches de bois, entre équilibre et danse, mobiles articulés et bascule coréenne.
Ici l'équilibre tient à un fil, par un simple contrepoids, à l'aide d'une encoche avant que tout bascule. Peu ou pas d'esbroufe, on est dans le minutieux, le miraculeux, pas le spectaculaire à tout prix. On peut faire la planche, on prend son temps, celui de travailler, de perfectionner, de peaufiner. Le temps de rêver, sans doute mais en jouant.
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