Jeune rappeur de Caen, OrelSan est découvert, en 2008, sur Internet. Plus d'un million d'internautes ont visionné un de ses clips tonitruants faits maison, à mi chemin entre ultra-geek et super-freak.
Repéré par le producteur Skread (Booba, Diams, Nessbeal), Orelsan n'est pas une caillera bling bling, ni un pimp en flagrant délit de chic, encore moins un simili rappeur qui aligne les vodka-tonic sur les dancefloors des clubs parisiens.
Plutôt cash dans ces paroles, qui risquent la censure, accompagnés de beat originaux, Orelsan signe en 2008 avec le label 3ème Bureau distribué par Wagram pour l'album, Perdu d'avance, disponible début 2009. La même année, Sale pute, une chanson ne figurant pas sur l'album et existant sur le net depuis deux ans, fait alors scandale. Les associations se mobilisent et les festivals ayant programmé l'artiste se retrouvent confrontés au choix de revenir ou non sur leur décision. Les Francofolies choisissent d'annuler la prestation du rappeur pour calmer le jeu, ce qui provoque l'indignation des artistes.
Passé cette polémique, Orelsan revient en 2011 avec Le chant des sirènes qui paraît à la rentrée de septembre 2011.
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