Créé en 2007, Norma Peals suit le parcours d’un groupe de rock classique...en version accélérée. Après un tremplin remporté en guise de premier concert, on les croise vite aux quatre coins de l’hexagone (et au delà, même) en compagnie de BB Brunes, Sarah Bettens, Shaka Ponk, Nada Surf, Hushpuppies, Puggy...
Après un premier maxi, « New Star in the Air » (2008), le quintet continue sur sa lancée 100% indépendante en produisant son premier album éponyme (2011). Un album qui ne s’interdit rien : entre véritable hymne rock taillé pour les stades (Opium’s War) et refrains entêtants version pop (Pictures), Norma Peals sait aussi faire remuer le dance floor (Image In). Il nous offre même sur un plateau le morceau qui passera en boucle sur la route des vacances, cheveux aux vents (Friends’ Friends).
Enfants du rock, Norma Peals oscille entre Ghinzu, Garbage, Phoenix et Calvin Harris. C’est en live que leur musique prend toute son ampleur avec un show original à l’énergie communicative, dans la pure tradition de la scène indé actuelle. C’est en live aussi que le blanc intégral qui les habille, eux et leurs instruments, nous en fait voir de toutes les couleurs.
Pourquoi ce nom ? Une contraction entre le prénom de Marylin Monroe (Norma Jean Baker) et le nom de l’héroïne de cuir vêtue Emma Peel (Chapeau Melon et Bottes de Cuir), réarrangé à la mode Beatles (qui transformèrent « beetle » en « beatles », ndlr). « Une sorte d’hommage à nos premiers fantasmes », disent-ils. Le décor est planté.
Des mélodies sophistiquées, des guitares acérées, un beat taillé pour le dancefloor... On mur- mure qu’Eddy Barclay, les voyant jouer tout de blanc vêtus, aurait voulu les booker pour ses célèbres soirées.
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