Le vieux lion rugit encore.
Honnêtement, lorsque j'ai vu Alpha Blondy en tête d'affiche du festival, ça ma fait un drôle d'effet.
Ma première réaction ça a été une grand bouffée de nostalgie, ça m'a rappelé mes jeunes années où pendant les années 70-80, la folie reggae et world-music battait son plein. Les 3 couleurs étaient portées partout et par plein de monde avec les délires psychotropes associées et Alpha Blondy faisait partie des artistes qui tournaient en boucle au coté des légendes comme Bob Marley.
Ma seconde réaction qui a suivi la première (assez logiquement sinon se serait la première) à été de me demander si Alpha Blondy pouvait attirer beaucoup de monde. En gros avait il été un peu oublié ? et donc n'attirer que quelques quinquagénaires nostalgiques (je dit « quelques » car le quinquagénaire nostalgique est assez casanier) ou alors était il toujours d'actualité ? et dans ce cas attirer une foule plus jeune. Pour être sincère, avec mon mauvais esprit, je penchais un peu pour la première solution.
Et bien je suis heureux de vous dire que je m'étais planté dans les grandes largeurs, Alpha Blondy n'attire pas que les quinquagénaires nostalgiques loin de là, le chapiteau de la poule des champs était bondé de personne de tous ages mais plutôt jeunes qui reprenaient avec ferveur ses titres. La performance scénique d'Alpha et de ses musiciens fût de tout premier ordre, alternant morceaux rythmés et pêchus, prise de parole tantôt drôle, tantôt grave, tantôt mystique (Reggae oblige). Si Alpha Blondy assure au chant, il peut compter sur des musiciens de haut niveau, ensemble ils firent vibrer le public pour terminer le festival de la plus belle des manière.
Et oui, Alpha Blondy est peut être un vieux lion mais il rugit encore et de très belle manière.
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