Véronique Sanson signe son grand retour avec ses "Année Américaines", rétrospective de ses albums de 1974 à 1981. Après 13 dates complètes a l'Olympia, c'est la route des festivals qu'a pris "Véro" comme l'appellent ses fans. Et c'est au Festival de Poupet que j'ai eu la chance de la voir.
Certes je connaissais ses albums, quelques enregistrements live, ses passage à la télé mais je n'avais jamais eu la chance de voir Véronique Sanson sur scène. C'est triste, je le reconnais !
C'est donc avec plaisir, mais curiosité, que je suis allé voir ce concert.
Bien m'en a pris parce que j'ai pris une bonne claque. Du genre de celle qui arrive par derrière et à laquelle on ne s'attend pas !
"Vero" est resplendissante, souriante et semble apaisée. A l'aise sur scène, avec ses musiciens, et le public. Elle dégage une énergie débordante et un plaisir non dissimulé d'être sur scène.
La voix est posée, maîtrisée, juste, éraillée quand il faut mais toujours avec ce vibrato caractéristique.
Accompagnée par la crème de musiciens (Frédéric Gaillardet aux claviers, Basile Leroux à la guitare, Dominique Bertram à la basse, Loïc Pontieux à la batterie, François Constantin aux percussions, Guillaume Eyango et Mehdi Benjelloun aux chœurs, Steven Madaio, Yannick Soccal, et Bernard Camoin aux cuivres), les arrangements sont tout simplement bluffants.
Après un concert de Jeanne Cherhal qui ouvrait la soirée et qui est remontée sur scène pour un duo pour un titre, Véronique Sanson a offert à Poupet un show époustouflant de près de 2 heures.
Son quinzième album studio sortira à l'automne.
Michaël Foucault
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