160309 - LES FATALS PICARDS @ LE FERRAILLEUR

Les Fatals Picards font partie des chouchous d'Arteos. Alors il était logique qu'on aille les voir de nouveau lors de leur passage au Ferrailleur à Nantes.

Et comme eux et leur équipe nous accueillent toujours très gentiment, c'est un plaisir à chaque fois partagé.

D'ailleurs un concert des Fatals Picards c'est toujours un peu pareil, et à chaque fois différent. D'abord la salle est pleine. Et quand le concert commence, on en prend pour 2 heures dans les mirettes et les oreilles!

Musicalement il y en a pour tous les goûts ou presque ; sur une base franchement rock, les mélodies flirtent souvent avec le punk ou la pop, voir le reggae ou la variété... en tous cas c'est toujours très bien fait.

Les textes sont drôles mais pas si légers qu'on pourrait le croire ; les phénomènes de société sont leur matière première, ainsi que toutes les petites faiblesses du genre humain. De l'équipe de foot de dictateurs au gros con qui tape sa copine, en passant par le retour à la terre avorté des bobos ou le combat ordinaire des ouvriers, les sujets sont variés. Et toujours traités sous un angle résolument humoristique.

Et entre les morceaux c'est l'actualité qui guide leurs blagues ; ce soir là, c'était Maître Gims qui était, d'une certaine façon, sous les feux de la rampe, sorte de fil rouge de toutes les couillonnades qui ont fait rire le public.

Sur scène le plaisir de jouer des Fatals Picards est palpable ; Paul, le chanteur, déborde d'énergie, et il n'a aucun mal à emmener ses camarades avec lui. Ils bougent dans tous les sens, et s'échangent parfois les rôles ; Jean-Marc, le batteur, passe au chant, Laurent et Yves échangent guitare et basse... bref, c'est une sorte de mouvement perpétuel qui diffuse son énergie jusqu'au fond de la salle !

Et quand Paul se retrouve avec une "running order" toute déchirée, il lui est difficile de savoir quel sera le prochain morceau. Ses camarades doivent alors lui jouer quelques notes, lui rappeler le titre, etc... au point, peut-être, que le public pourrait croire qu'il y a quelques temps morts ! (private joke !).

En tous cas, après un rappel sans surprise, et 2 heures d'un spectacle intense et jouissif, il faut bien se résigner et rentrer chez soi... en attendant leur prochain concert... ;)