Je ne dirais jamais assez le bien que je pense des premières parties : ne les zappez pas car c'est souvent l'occasion de découvrir des pépites. « The WhiteRattlesnake » fait partie de ces découvertes, c'est à l'occasion d'un concert des Mountain men à Grenoble que j'ai découvert ce groupe mêlant blues et rock de manière très énergique (allez voir par là)
Ce soir c'est à Paris que j'ai retrouvé le duo savoyard pour un concert à l'olympic café à l'occasion de la sortie de leur nouvel album, le hautement recommandable « too loud ».
A Grenoble, ils jouaient dans leur région devant une salle pleine, à Paris ils ont joué dans la petite salle au sous sol d'un café avec un public moins nombreux qui ne les connaissait pas.
Changement de contexte donc, mais pas de changement dans l'énergie, Frédéric Pepin balance toujours des solos de batterie bien appuyés comme d'autres balancent des solos de guitare et Clément Maymard lui répond à coup de fingerpicking et de bottleneck accompagné de sa voix éraillée. Y a pas à dire, ça envoie !
Le set de ce soir était clairement très rock, amplis à fond, son saturé et batterie qui tape, un rock très « roots » qui va droit au but. Les enchaînements entre les titres sont pleins d'humour.
Les White Rattlesnake étaient programmés tard et les spectateurs du premier groupe ne sont pas tous restés, dommage mais malgré l'audience un peu clairsemé, ils ont fait le show et ceux qui sont restés ne l'ont pas regretté.
Jean Philippe TROTIER.
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