Lorsque j'ai découvert Cyprès, c'était dans la cave de l'Ogresse, un petit café parisien. (allez voir par ici), Ce lundi, c'est dans la plus petite des grandes salles parisienne que j'ai retrouvé Cyprès, dans la salle mythique des 3 baudets.
La carrière de Cyprès (pas sur qu'il aimerait ce mots) à connu une vrai montée en puissance, plusieurs concerts à Paris dans des lieux « amoureux de la chanson française » , lauréat de nombreux prix, invité en Hollande, il continue à se produire dans le métro ou dans des cafés.
Ce soir, configuration inédite : Cyprès pour la guitare, l'harmonica et la voix et Mathieu Baud à la contrebasse. Après quelques hésitations au début, les deux artistes se trouvent et nous offre une très jolie prestation. Cyprès nous propose des textes très poétiques, textes de son cru ou empruntés à d'autres (superbe mise en musique d'un poème de Victor Hugo entre autre).
J'ai déjà dit le bien que je pensais de Cyprès, de ses textes, de son interprétation, de son humour et de son second degrés, je ne vais pas me répéter (allez lire par ici), ce soir ne dérogea pas à la règle et malgré un set plutôt court d'une demi heure, il a réussi à installer son univers auprès d'un public qui n'était pas forcement venu le voir.
Suivez cette artiste, il ne fera probablement pas une « Grosse carrière » vu son franc parler mais je vous promet un beau moment.
Jean Philippe TROTIER
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