Voilà, la quatrième édition du Hellfest couverte par Arteos est déjà derrière nous.
Et cette année on peut dire que c'était torride ! De 28°c le vendredi après-midi, on est montés doucement à 32°c le dimanche, probablement un record depuis 2003 !
Les corps ont rapidement été marqués par cette chaleur, chacun cherchant de l'ombre pour se reposer.
Un petit vent salvateur faisait malheureusement aussi voler la poussière, qui a provoqué quelques conjonctivites et assèchements de nez. Conséquence, la consommation de bière, avec 350 000 litres, dépasse de 25% le record de l'édition X de 2015 ! Et la consommation d'eau n'est pas en reste, puisque le festival a contribué à vider les châteaux d'eau de Clisson, et que l'orga a dû fermer des points d'eau sur le site avant la fin officielle du festival.
Sur le site justement, quelques nouveautés, dont certaines très spectaculaires.
L'espace Presse / VIP tout d'abord, a été entièrement remanié : nouvel emplacement, plus près de l'entrée du site, et nouvelle scénographie. Fini le décor à la Mad Max, maintenant c'est un endroit zen, une sorte de jardin à la française, avec pelouse et bassin. Celui-ci devait initialement être interdit à la baignade, mais les organisateurs ont rapidement renoncé à interdire l'accès à cette source bienfaisante de rafraichissement. On ne fera pas de commentaire sur la couleur de l'eau à l'issue des trois jours, mais visiblement cet équipement n'était pas prévu pour recevoir autant de "baigneurs" !
Dans ce même espace, un bar plus grand et à la déco "façon catacombes" devient pérenne et utilisable pour diverses manifestations.
Devant les mainstages, des centaines de m² ont été gagnés, permettant au public de s'installer sans avoir trop l'impression de jouer les sardines dans une boîte en fer blanc.
A noter également, une gestion revue des flux d'entrée et sortie qui a permis de minimiser les temps d'attente à la cathédrale : très appréciable sous un tel cagnard.
Pour le reste nous avons retrouvé cette déco qui devient franchement sublime quand la nuit tombe.
Et nous saluerons également les organisateurs, bénévoles, et autres animatrices et animateurs, sans qui le Hellfest n'aurait certainement pas la même saveur.
Une petite pensée en particulier pour les serveurs du bar qui se trouve au pied de la grande roue, qui sont invariablement les plus déjantés du site, et ceci depuis qu'Arteos fréquente le festival.
Olivier Guitard - Michaël Foucault
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