Charabia 2017, saison 2, épisode 1
Attention, OVNI en approche, Askehoug est un ovni dans le paysage de la chanson française même s'il est d'origine norvégienne et ce n'est pas la seule originalité du bonhomme.
Imaginez un mix entre un dandy désinvolte et un chanteur à texte, entre la poésie d'un Bashung et le décalage d'un Gainsbourg, un mélange entre un rockeur et un chanteur aux textes soignés. Si ses deux premiers albums sont volontiers provocants, le dernier (le troisième donc) se tourne résolument du coté de la vie.
Sur scène, Askehoug enrobe ses paroles d'une voix rauque, joue de la guitare et du clavier et surtout, il communique et établit un contact direct avec le public avec ironie et humour. Il prouve qu'il ne faut pas réduire Askehoug à un dandy.
Premier concert de la soirée, Askehoug se produit en « apéro », quasiment au milieu du public, dans cette salle des pas perdus de la cartonnerie qui sert accessoirement de lieu pour se désaltérer avant le concert. Pas évident de retenir le public dans ces conditions et pourtant même quand les portes de la « vraie » salle de concert s'ouvre, le public reste pour assister à la fin de sa prestation. Dommage que cette abominable lumière rouge ne nous ait pas permis d'apprécier la superbe tenue lumineuse de notre ami.
Ça faisait la troisième fois que j'assistais à un concert d'Askehoug et j'espère que ce ne sera pas la dernière.
Jean Philippe TROTIER
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