171020 - BARCELLA @ LE PHAROS - ARRAS - 62



Vendredi c'est ravioli ! Non ! Tout faux, vendredi c'est Barcella... C'est vrai que ça rime pas et c'est bien la seule chose qui ne rime pas quand on parle de Barcella. Vendredi donc, nous primes notre automobile pour nous rendre à Arras, dans la très belle salle du Pharos pour assister à un concert du susnommé.

 

Pour tout dire, nous fîmes bien car cette soirée se révéla excellente et à aucun moment nous ne regrettâmes les kilomètres et les litres d'essence engloutis. Vous qui nous suivez avidement, vous n'êtes pas sans savoir que nous suivons l'ami Barcella avec une assiduité qui confine à l'obstination et que donc, à ce titre, nous avons une certaine habitude de ses prestations scéniques. Eh bien ! le croirez vous, nous fûmes encore une fois ébahis, esbaudis et charmés par un concert qui se révéla étonnant.

 

Tous les ingrédients d'un bon moment étaient réunis, un artiste et sa troupe affûtés comme les crocs d'un crocodile croquant un croquemitaine et un public qui a dans le cœur le soleil qu'il n'a pas dehors. Ces ingrédients suffisent généralement à faire un concert mémorable mais parfois certains moments sont plus inoubliables si un grain de sable fait un peu dérailler le train qui sinon aurait, peut être, suivi son bonhomme de chemin.

 

Ce soir le grain de sable prit la forme d'un pépin, un pépin de pomme, plus exactement d'un ordinateur marqué d'une pomme qui se montra récalcitrant à participer à la fête, c'est bien connu que les ordinateurs n'ont aucun goût. Bien des artistes auraient été déstabilisés par ce genre de péripéties, Barcella lui ne le fût pas, Il n'hésita pas à bouleverser le déroulé de son concert, improvisant des transitions, changeant l'ordre les titres, utilisant avec humour cette mésaventure pour rebondir et nous offrir un concert inédit.

 

Nous n'irons pas jusqu'à marabouter cet ordinateur pour qu'il tombe plus souvent en panne mais même si la tentation est grande, nous savons bien que cela n'est pas nécessaire pour que les prestations de Barcella soient toujours un grand moment.

 




























Jean Philippe TROTIER


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