Vendredi soir, au Pharos, la première partie était locale, Arokana, groupe arrageois ouvrait le bal. Arrageois voulant dire habitant d'Arras, eh oui, je me la pète un peu, vous aurez compris que nous étions à Arras.
Lorsque Arokana arrive sur scène, on voit 3 bonhommes habillés d'une chemise noire avec des bretelles blanches et un quatrième en chemise blanche et bretelles noires, le batteur (faut toujours que les batteurs se fassent remarquer). Dès leur arrivée sur scène, on a compris qu'une bonne partie du public les connaît, voire même est venu pour eux.
Arokana nous a offert une très jolie prestation naviguant musicalement entre rock, pop et jazz manouche, ambiances musicales sur lesquelles ils plaquent des paroles humoristiques, humoristiques certes mais non dénuées de sens, elles nous font naviguer entre rire, sourire et réflexions. Ajoutez à ceci un jeu de scène travaillé et drôle (sauf le batteur bien sur, j'ai déjà dit qu'il faut toujours qu'ils se fassent remarquer...)
On sent que le groupe a l'expérience de la scène, ils existent depuis 2008 et ont de nombreux concerts dans les pattes et une belle envie de partage, comme ils ne sont pas manchots, forcement ils emmènent le public avec eux et on ressort de leur concert avec la banane !
Pour info, leur nom vient d'un arbre sud-américain, l’Araucaria Araucana qui en français se nomme « désespoir des singes », une référence au titre de leur premier album : Chansons, Singeries & Poésie. Ce soir ils venaient défendre un nouvel album « Dans le sens du poil ».
(Pour dissiper tout doute, je n'ai rien contre les batteurs sauf qu'ils sont durs à photographier au fond de la scène)
Jean Philippe TROTIER
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