« Sur l'écran noir de mes nuits blanches, moi je me fais du cinéma », c'est une fameuse chanson de Claude Nougaro qui commence comme ça. Ce soir là, mon cinéma je suis allé me le faire à l'international et même si nous n'étions pas samedi matin, je me suis offert une séance de « Saturday Morning Cinéma ».
Non, nous n'étions pas samedi matin mais jeudi soir, dans le sous sol d'un bar sous l'éclairage blafard de quelques leds asthmatiques et c'est Debra Reynolds et ses quatre garçons dans le vent qui nous ont fait vibrer.
Vous, qui me suivez assidûment j'en suis sur, êtes au courant de tout le bien que je pense de ce groupe et du fait qu'ils se font un peu trop rares, pas facile de s'auto-produire, Mine de rien, cette année, ça fait quand même la troisième fois que je les vois et toujours avec le même plaisir.
Sur l'album éponyme du groupe, les musiques sont plutôt d'un style pop/rock british des années 70 avec un son très carré, très bien produit. Sur scène, les rythmes s’accélèrent, les guitares se saturent, SMC se lâche et s'aventure vers des sons plus énergiques et rock.
Alors bien sur, l'international n'est pas l'Olympia et tout ne fut pas techniquement parfait mais peu importe ces petites imperfections car le plus important n'était pas là. Le plus important c'est l'envie, le partage et le charisme dont font preuve les membres de SMC et la joie qu'ils procurent au public.
À voir la banane qu'abordait une majorité du public à la fin du concert, le pari était gagné.
Pour que le pari soit réellement gagné, il faut que vous, public chéri, continuiez à aller voir des vrais gens qui bougent sur scène, à prendre le risque d'être déçus en allant voir de nouvelles têtes, à fréquenter des petits lieux dynamiques, à être curieux en somme !
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