Ma chère Alejandra ,
Je t'écris cette lettre que tu liras peut-être si tu as le temps. Samedi dernier, je me dirigeais d'un pas guilleret vers l'Odéon de Tremblay pour assister à ton concert ma chère Gatica, une belle soirée s'annonçait.
En souvenir du temps passé, je me suis mis au premier rang pour apprécier cette soirée et prendre quelques images. Tout commença bien, tu n'étais pas seule, contrairement à notre dernière rencontre, tu étais accompagnée par 2 musiciennes de talent et c'était bien.
Cela ce gâta lorsque quelques jeunes garçons firent irruption sur scène, c'était les yeux d'latête je crois... Non pas qu'ils manquent de talent, bien au contraire mais je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie !
Le summum fût atteint lorsqu'à la fin du concert, tu m'apostrophas, révélant au public ébahi notre rupture. Bien sur cette chanson, la dernière du concert, s'y prêtait mais comprend mon étonnement !
Chers lecteurs, vous aurez compris que cette lettre est fictive, bien sur. Les personnes présentes au concert comprendront. Pour les autres, c'est simplement que Gatica, à la fin du concert, a joué avec un membre du public (moi en l’occurrence) sur le thème de la rupture... Amusant mais heureusement que la salle était dans le noir car je devais être rouge comme une pivoine.
Gatica est comme ça, car en plus d'interpréter, avec talent, ses chansons, elle joue avec son public et nous embarque avec ses textes, ses musiques, sa voix et son humour.
Jean Philippe TROTIER
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