Il est parfois des artistes que l’on n’attend pas, dont on ne soupçonne même pas l’existence, et qui pourtant, par la qualité de leur travail, s’imposent dans le paysage musical : on les appelle des “révélations”.Le jeune maxxo a tout de la “révélation reggae” de ces prochaines années. new world design, son premier album, présente 13 titres aboutis, fruits de 2 ans de travail personnel.
En effet, en adepte de l’autoproduction, maxxo a choisi de diriger et de contrôler chaque étape de création et de production (écriture, composition, interprétation, arrangements, enregistrement etc. jusqu’au mastering ! ).Au final, ce jeune homme de 24 ans présente aujourd’hui un album surprenant de maturité et de richesse.
“J’ai fait l’album que j’avais envie d’entendre” dit souvent maxxo.Cette envie, alliée à une profonde exigence de qualité, a poussé maxxo à peaufiner chaque mélodie, à affiner chaque arrangement, à prendre le temps de soigner au mieux chaque composition, le tout au service d’une efficacité redoutable.
La participation de l’ingénieur du son Nicolas Matagrin (Meï Teï Sho, High Tone, Gnawa Diffusion) offre aussi à cet album une qualité de production qui n’a rien à envier aux artistes des scènes jamaïcaines, anglaises et allemandes jusqu’à présent maîtres dans ce domaine.
Pour toutes ces raisons new world design sonne à nos oreilles comme “l’album le plus abouti et le plus surprenant issu de la scène reggae française depuis de nombreuses années”; un album qui par sa richesse devrait d’ailleurs séduire autant les puristes du reggae qu’un public de néophytes et même surprendre les oreilles réfractaires aux rythmes jamaïcains.La rencontre avec le public est d’ailleurs le prochain défi de maxxo, qui garde pour la scène le même niveau d’exigence que pour l’album, et s’entoure de musiciens de qualité. Celui ci semble d’entrée mettre toutes les chances de son côté !
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