Bon, le son est différent cette fois. Après l’ambiance patchouli et film art et essai du cinéma du XXXème, voilà la pop classieuse de Baxter Dury. Je passerai sur la filiation à un autre Dury. Ici, ce n'est plus « Sex, Drugs, and Rock'n Roll », mais plutôt « Deadpan, Beers and Pop ».
Ce qui il y a de bien avec cet accent anglais cockney que porte Baxter ( quelqu'un lui a dit que c'était un nom de chien? ), c'est que l'on peut se permettre d’être à côté, limite juste... Cela rend tout le bordel d'une profonde fragilité, c'est très troublant. Il faut dire que, la quarantaine classe, Baxter a l'air une chouillat imbibé à la Britney. Mais bon, on lui pardonne, c'est un anglais....
Admirablement bien entouré, surtout à sa gauche, au clavier, le gars sait se mettre les rémois si farouches dans la poche de son veston. Petites interventions sur le fil, envoi de Ferrero Rocher dans le public (soirée de l'ambassadeur) et ressemblance troublante avec l’ancien directeur de cette salle. Mais c'est surtout par sa pop sautillante voir scintillante qu'il accroche les bassins et donc les cœurs . La danse et l'amour, ça va bien de pair.
Oui, ce soir, c'est un vrai plaisir Baxter....
Laurent Grigord - photos
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