130118 - BURIDANE @ LA CARTONNERIE - REIMS





Le corps, le silence, voilà d'où vient Buridane. Quinze ans de danse, c'est le temps qu'il aura fallu à cette jeune lyonnaise pour sortir de son mutisme, pour se faire violence et s'exprimer enfin de vive voix.

Elle compose comme elle chorégraphie, écrit comme elle pense et chante comme elle peut : par nécessité. C'est la fable de l'âne de Buridan - qui faute de n'avoir pas su choisir entre l'eau et l'avoine s'était laissé bêtement mourir - qui la baptise Elle imagine un univers qui lui ressemble. Des mots ciselés et incisifs, des notes aux couleurs sourdes. Un air de petite chose fragile ? Ne vous fiez pas aux apparences, Buridane est plus rugueuse, et parle du rapport à la mère, à l'amour, à la mort de son rapport au père, au pire, au départ...


Rapidement repérée, elle bénéficie du soutien du Chantier des Francos en 2009 et repart avec le Prix Adami Première Franco. Coup de coeur du Festival Paroles et Musiques, Découverte Alors Chante à Montauban, elle participe également aux Présélections du Printemps de Bourges. Après avoir partagé entre autre les scènes de Clarika, Oxmo Puccino et Renan Luce, c'est accompagnée de ses musiciens qu'elle étrenne sa nouvelle formule aux Nuits de Fourvière 2010 en première partie d'Alain Souchon. Si l'âne de la fable était solitaire, le parcours de Buridane, lui, est le fruit d'un travail collectif qui se trouve concrétisé sur son premier disque intitulé Pas fragile.




















Photos : Laurent Grigord








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