130629 - JACQUES HIGELIN @ LA HAUT SUR LA COLLINE - SION (54)





Jacques Higelin, voila une vieille histoire pour moi, fan depuis mon adolescence (ça fait plus de 35 ans si je compte bien, ça ne nous rajeunit pas!), j'avoue que le voir encore un fois en concert est un des motifs qui m'a amené au festival de la colline de Sion même si j'avais forcement une petite appréhension. Pensez donc que j'ai suivi ses concerts depuis la fin des années 70, période où tel un Zébulon il courrait dans tous les coins de la scène et de la salle, où l'on savait quand le concert commençait mais pas forcement quand il s’arrêterait. Il est sûr que quelques années plus tard, l'énergie ne pourrait plus être de même nature.

Beaucoup de personne dans le public était venus spécialement le voir et si des personnes assez jeunes étaient bien sur présentes, un certain nombre d'anciens combattants, comme moi, étaient aussi présents.

En fait dès les premières chansons, nos doutes et interrogations tombèrent d'eux même, l'énergie d'Higelin était bien là, sous une forme différente, moins agitée bien sûr, mais toujours aussi intense. Il n'y a pas à dire, Higelin est une bête de scène : son charisme, son sens du partage, ses dialogues avec le public, ses indignations généreuses (Christine Boutin a sûrement eu les oreilles qui ont sifflé) emmène le public dans son univers. Quand il reprend certains de ses standards, Champagne par exemple, c'est le gros frisson parmi l'assistance qui reprend en cœur l'ensemble du morceau, quand il ressort de son chapeau une de ces premières chansons (Je suis mort qui, qui dit mieux), l'émotion est là et personne ne pourrait imaginer qu'elle a été écrite il y a plus de 40 ans. Alors bien sur, Higelin a chanté une bonne partie de ses chansons assis, il n'a pas fait de rappel (mais après près de 2 heures concert, c'est compréhensible) mais la banane qu'affichait les spectateurs à la fin du concert prouve bien qu'il n'a rien perdu de son talent d'artiste « scénique ».

Juste un petit regret par contre que l'activité des photographes accrédités pendant les 3 premiers titres autorisés n'est pas été vraiment facilité.

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photos / Jean Philippe Trotier




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