141003 - CHRISTINE & THE QUEENS @ FESTIVAL ELEKTRICITY - REIMS





En entrée nous avons eu Alb, en plat de résistance, ce fût Christine & the Queens. C'est un groupe que nous n'avons jamais eu l'occasion de voir sur scène, alors l'esprit ouvert, on attendait avec un peu de curiosité et d'impatience le début de leur prestation. Et pour attendre... on a attendu. A cause d'un problème de son entre la scène et la régie, le concert à débuté avec un peu plus de 20 minutes de retard.
Hormis ce petit incident technique, le bilan de la prestation est assez mitigé de notre point de vue. Nous n'avons cependant eu le droit qu'à photographier les trois premiers morceaux, donc pour la suite, nous n'avions que nos oreilles pour nous donner un aperçu, et on sait bien que en live, le visuel complète le sonore.

Alors que l'on s'imaginait quelque chose de sobre et planant, la chanteuse était accompagnées de deux danseurs, et la chorégraphie faisait étrangement penser à du Mickaël Jackson revisité. Voilà donc pourquoi les claviers étaient relégués en fond de scène : il fallait un espace d'expression corporel. Deuxième point qui nous a paru redondant : les intermèdes entre deux morceaux. Ceux ci nous ont paru un peu surjoués, « too much » comme on pourrait dire.
Après ces premières impressions, vous allez dire que chez ArtEos, on n'aime rien. Lisez donc la suite. Au moment où nous écrivons ces lignes, le disque de Christine & the Queens joue tranquillement. Et vous savez quoi ? Ca passe drôlement bien. On dirait presque qu'on l'apprécie.
Alors que dans la plupart des styles, le concert supplante la version studio, pour Christine & the Queens, c'est totalement l'inverse.

Plusieurs hypothèses à cela. On a cette « simplicité », ce calme, que l'énergie de « Elektricity » a effacé. La danse est de notre avis de trop, et n'apporte finalement pas grand chose aux morceaux. Ensuite, on peut peut-être imaginer que la présence d'un public peut contraindre – volontairement ou non - un artiste à surjouer sa prestation par peur des blancs. Parfois cela apporte de l'ambiance ; ici, ça sonnait faux : il y a des fois, où il vaut mieux rester sincère et coller au style de musique choisi. Parce que si un jour Christine & the Queens choisi la sobriété et une ambiance « planante », ça vaudrait franchement le déplacement. Donc, en somme, si vous avez eu vous aussi un avis mitigé après cette seconde prestation, filez vite écouter le disque, vous serez surpris de sa qualité.

























Justine Caballina - texte
Laurent Grigord -Justine Caballina - photos



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