C'était le troisième concert d'Ibrahim Maalouf couvert par Arteos en 6 mois, et pour moi c'était clairement le meilleur.
Après la magie du plein air au Havre, puis l'intimité du Théatre de Verre de Chateaubriant, c'est devant une salle d'environ 1200 personnes que l'artiste et ses musiciens se sont produits.
Le set est bien rôdé, tout comme les blagues d'Ibrahim qui s'amuse avec le public ; ses bavardages qui font fuir les musiciens, les tentatives de faire chanter le public, sont autant d'occasion de faire rire la salle.
En fin de set le Bagad du Bout du Monde est également présent comme à Chateaubriant. Après les deux morceaux joués en commun, batteur et bassiste vont se livrer chacun leur tour à un incroyable solo de plusieurs minutes. Ils seront généreusement applaudis par le public.
Ibrahim Maalouf démontre également sa virtuosité, dans un exercice de soliste ponctué une fois encore de quelques morceaux aux accents de Maurice André ou de Georges Jouvin.
La cerise sur le gâteau c'est la venue sur scène, pour les rappels, d'une trentaine de musiciens amateurs de l'école de musique locale, qui vont accompagner la formation d'Ibrahim Maalouf et le Bagad sur "True Sorry". Exactement comme aux Victoires de la Musique, où l'artiste avait joué ce morceau avec les élèves de son cours.
Totalement conquis le public réclame un ultime rappel, et c'est accompagné de son seul guitariste qu'Ibrahim Maalouf revient sur scène pour raconter, en musique, la vie de sa petite fille. Et clore ainsi un spectacle où la communion avec le public a été très forte, et où le plaisir de jouer des uns à fait le bonheur de ceux qui étaient venus les écouter.
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