Si vous me suivez sur Arteos, vous devez vous dire que le titre de cette chronique a un air de déjà vu ! (sinon allez voir par là : https://arteos.blogspot.com/2019/05/02-les-obsedes-du-mode-la-tete-de.html). Eh oui les obsédés du monde sont retour à la tête de chou et moi aussi.
Je suis revenu après à peine 4 mois pour revoir ce groupe et ce que je pensais à l'époque du lieu n'a pas changé, un vrai bistrot authentique comme on s'imagine le bistrot parisien, je suis sur que Doisneau aurait aimé. Aucune nostalgie dans mes propos car le lieu est vivant, très vivant et n'est surtout pas un musée.
Ce concert, annoncé une semaine en avance, n'était pas vraiment prévu mais malgré tout, il a amené plus de monde que celui « plus organisé » du mois de mai. Le bouche à oreille ça marche ! Même lieu, mêmes acteurs mais audience différente et plus nombreuse, ça donne un concert différent moins intimiste, plus énergique. Dans les deux cas un vrai bonheur. Putain que c'est bon d'être aussi près des artistes. Il faut dire que plus près on est sur leurs genoux !
C'est d'autant plus un bon moment que le trio n'est pas avare, il partage ses émotions, ses révoltes, ses joies et ses peines au travers de textes joliment écrits. Si les concerts sont plutôt joyeux, ne vous y trompez pas, les textes qui naviguent entre burlesque et réalisme sont souvent sombres mais toujours remarquablement écrits. Ajoutez à cela que les trois gaillards sont d'excellents musiciens et vous comprendrez pourquoi on va les voir, les écouter et boire une bière avec eux dès qu'on peut.
Pour finir une belle nouvelle car si les obsédés étaient sur Paris, ce n'est pas juste pour venir faire la fête à la tête de choux. Ce concert était juste une récréation après une semaine de travail intense, une semaine de répétition, de mise en place... cela annoncerait-il un nouvel album, une nouvelle tournée, des nouveaux titres... eheh qui sait ! (en attendant, ils ont quelques dates prévues au mois d'octobre)
Jean Philippe TROTIER
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