Rendez vous compte, cela fait presque deux ans que je n'avais pas photographié Barcella en concert... Lorsque l'on sait le nombre de fois où j'ai traîné au pied d'une scène où il se produisait, cela semble surréaliste !
Bien sur le COVID est passé par là et le monde du spectacle vivant a été fortement impacté par cette crise et le festival de la Salamandre Noire fut pour moi et pour les spectateurs une sorte de renaissance bienvenue !
Il faut dire que démarrer un nouveau festival cette année peut soit ressembler à un acte héroïque soit ressembler à une douce folie, il y a sûrement un peu des deux mais il y a surtout de la passion chez les organisateurs (et une gentillesse hors du commun : merci de votre accueil).
Barcella passait juste avant Yves Jamait sur ce festival et on ne va pas se le cacher, Yves étant l'enfant du pays, nombre de spectateurs étaient venus le voir mais beaucoup connaissaient aussi Barcella qui s'est produit quelques fois dans la région dijonnaise (en particulier il y a deux ans au festival en Othe, déjà avec Yves Jamait).
Ce qui est sur, en écoutant les spectateurs à l'issue du concert c'est qu'il a conquis plein de nouveaux admirateurs et que ceux qui le connaissaient déjà n'ont pas été déçus. En effet le concert était fort, Barcella toujours aussi charismatique et énergique nous a rappelé ce qu'est une ambiance de festival et, bon dieu, ça nous avait manqué !
Jean Philippe TROTIER
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