La prestation d'Yves Jamait était, en quelque sorte, le point d'orgue de cette soirée du festival de laSalamandre Noire à Salmaise. En effet Yves Jamait, originaire de Dijon, est un peu le local de la soirée, il faut avouer que beaucoup de spectateurs avaient fait le déplacement pour le voir.
Bien sur, c'est un « enfant du pays » mais on ne peut pas le résumer juste à ça, car Yves a une vraie base de fans fidèles et connaisseurs et gageons que parmi les personnes venues spécifiquement le voir, certaines n'étaient pas de la région !
Ce concert était parmi les premiers concerts de la tournée « Parenthèses 2 » après le confinement. (On avait bien sur couvert la première Parenthèse.) Pour ce concept, Yves est juste accompagné de 2 musiciens, Didier Grebot aux percussions et Samuel Garcia au clavier et à l'accordéon. Un concept de tournée en petit comité, intimiste dans des « petits lieux » pour garder le lien avec son public entre 2 albums.
C'est là que le fait qu'Yves Jamait et ses musiciens soient de la région revêt une certaine importance ! Parfois les reprises après une longue période d'arrêt peuvent provoquer des situations cocasses, Samuel Garcia a « juste » oublié son accordéon pour se rendre sur ce concert, c'est un peu ennuyeux mais heureusement sans gravité car il a pu facilement faire l'aller retour pour aller chercher son instrument. Cette anecdote pourrait faire penser aux superstitieux que les planètes étaient alignées pour que cette soirée ait lieu, si on ajoute une météo idéale après des semaines de mauvais temps et de pluie, on peut se dire qu'on revient de loin.
Vu la qualité de la soirée, il est heureux qu'elle est eu lieu car on sentait de part et d'autre de la scène une ambiance particulière faite d'envie, d'impatience et de bonheur. Quelle joie d'avoir pu suivre cette soirée en plein air avec une insouciance qu'on n'avait pas connue depuis longtemps et un grand merci aux organisateurs qui ont eu le courage et la détermination d'organiser la première édition de leur festival dans des circonstances si particulières.
Jean Philippe TROTIER
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