Des compagnons d'infortune, qui ont très faim et très soif et inventent des solutions...
Ils partagent leur vie de galère, ils sont en quête chaque soir d'un
abri pour dormir loin des regards. Ce matin, Nhan ouvre les yeux et
s'aperçoit que des gens les observent… Honteux avec ses habits en loques
il réveille son compagnon : vite, il faut fuir… Mais Duong a tellement
faim… Peu importe tous ces intrus qui les regardent, il faut manger…
Confrontés à la nécessité de devoir survivre mais aussi de se faire accepter, Nhan
et Duong vont incarner ces désirs contradictoires mais complémentaires ;
l’un attiré vers le haut, le ciel, la tête, l’élévation sociale et
spirituelle, et l’autre vers le « bas », la terre , le ventre et le
sexe, la satisfaction des désirs primaires mais essentiels.
Poussés par des émotions et des désirs immenses, avec leurs moyens dérisoires, ils cherchent absolument à les satisfaire.
Ils nous renvoient alors une image de l’homme à la fois fragile et
fort, capable de faire un pied de nez au désespoir et à sa folie de la
toute puissance.
Photos / Philippe Jacquemin
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