Hanni, qui a grandi en Californie à San Franscisco est un fils d’immigrants palestiniens et philippins nourri au cocktail Molotov du skateboard, du punk rock et de l’Americana des années 50 et 60, et est le premier américain de sa famille.
Passionné de pop et de l’Americana des années 50 et 60, influencé par les pionniers du rock et du r&b (Johnny Burnette, Sam Cooke, Johnny Cash), El Khatib a créé un univers musical correspondant à sa vision. Multi-instrumentiste, il assure également les fonctions d’auteur-compositeur-interprète et de producteur de son propre groupe dont il est le seul membre (accompagné d’un batteur sur scène) et concocte un savant cocktail de blues, rock garage, soul, folk & doo wop.
A Los Angeles il s’est forgé une solide réputation sur scène au fil de ses performances viscérales où il parvient à conquérir un public non averti qui se surprend pourtant à hocher sauvagement la tête. Accompagnés du jeu implacable du batteur Nicky Fleming-Yaryan, les concerts d’Hanni El Khatib sont des moments de pur grabuge sonore. En 2011, il propose son premier album, Will the Guns come out chez Because.
En 2013, Hanni El Khatib revient avec un nouvel album Head in the Dirt.
photos / Laurent Grigord
1 commentaire :
Jolie série l'ami
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