Certaines personnes étaient venues voir l’interprète du personnage de l’infâme docteur House d’autres plus connaisseurs, le chanteur et musicien Jazzman et Bluesman qu’il est.
Car c’est cette passion qu’il a menée jusqu'au bout en sortant le très bon "Let Them Talk" en 2011, un premier album qui célèbre le blues de la Nouvelle Orléans, un style dont il est fou. Il est revenu cette année avec son splendide "Didn’t It Rain", avec toujours autant de poésie et d’humour.
Derrière son piano, sa guitare, seul au micro, en duo ou en trio avec ses choristes ou les laissant seul au chant sur certains morceaux, Hugh Laurie enchaine, se déplace, envoute et nous emberlificote dans son univers. Le tout en jouant inlassablement de son charme, en surfant sur son rôle du facétieux médecin.
Par moments plus calmes, d’autres beaucoup plus envoutants surtout vers la fin où l’on sent la salle s’électriser, se lever et se rapprocher de la scène. Ce concert de plus de 2 heures laissera à de nombreux fans, un excellent moment de jazz et de blues, et cela accompagné comme toujours avec la bonne humeur et le dynamisme qui le caractérise en tant qu’artiste....
Hugh Laurie nous prouve par ces interprétations qu’il est un fantaisiste aux multiples facettes.
Il est guidé tout le long du spectacle par d’excellents et surprenant musiciens mais aussi par deux choristes aux voix magnifiques. Une belle bande qu’il ne manquera pas de présenter et de remercier à plusieurs reprises : « The Copper Bottom band »
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