Une ambiance sombre, des lumières vives mais furtives, le visage dans le noir, tel était le ton de la première partie venue ouvrir le concert de la Rue Ketanou ce samedi. Le groupe Rémois, We are Darling, a désormais l’habitude de se produire un peu partout dans Reims, sur de petites scènes, comme celle du Hemingway ou du Color Bowl, mais aussi d’autres, plus conséquentes, comme ce fût le « K » ce soir-là au Kabaret...
Le programme prévoyant une soirée musique de rue et chanson française, nombreux sont ceux qui pourront confirmer que le contraste entre We are Darling et la Rue Ketanou est fort. Un peu comme Charles Pasi en première partie de Grand Corps Malade, la première partie déroute tant le style est différent.
En effet, le rock agité des trois rémois est un petit ouragan à lui tout seul ; ça décoiffe ! Avec leurs morceaux personnels, la set list a été complétée par quelques reprises, dont la célèbre Highway to Hell (1979) de AC/DC. Entrant un moment dans la peau des musiciens des années 70’, c’est une belle performance que nous ont proposé les 3 rémois, l’un mimant Angus Young et sa présence scénique si singulière, l’autre prenant au plus proche la voix de Bon Scott et le dernier, plus réservé mais tout aussi bon.
Après une bonne demi heure, ils ont laissé la Rue Ketanou entrer en scène, devant un public rôdé pour faire la fête après leur passage, salué par nombre d’applaudissements…
Justine Caballina - texte & photos
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