L'histoire raconte que Kimberose est la contraction de « Kimberly » et « ose », car Kimberly n'osait pas se lancer dans la chanson et ce serait en combattant sa timidité qu'elle aurait trouvé sa voie et que nous, nous avons découvert sa voix !!
Vrai ou pas, on peut dire qu'il est heureux que Kimberly ait osé, qu'il est heureux qu'elle ait croisé sur sa route des musiciens qui l'ont accompagnée et soutenue car sa voix mérite le détour !
Il semble bien que le public soit prêt à faire le détour pour la découvrir car, à 27 ans, remplir 2 fois de suite la Cigale et préparer un Olympia n'est pas donné à tout le monde mais la miss n'est pas tout le monde.
Elle possède une voix puissante avec ce qu'il faut de fêlure pour nous émouvoir, un petit air d'Amy Winehouse bien sur mais pas seulement, ce serait réducteur de la réduire à un succédané de quelques chanteuses de soul.
Kimberose a son propre univers car elle n'est pas juste une interprète, elle écrit ses propres titres à partir de ses galères et même si elle parsème son concert de quelques reprises (pas trop), on ressent un vrai investissement dans son interprétation, Kimberly n'est pas juste « une chanteuse à voix » alignant les performances vocales.
Le public très varié de la Cigale (presque de 7 à 77 ans) ne s'y est pas trompé et a réservé un accueil chaleureux à Kimberose, au fur à mesure que le concert avançait, l'ambiance se réchauffait et les rappels furent une sorte de sommet où l'on pouvait encore plus ressentir l'intimité qui s'était créée entre le groupe et le public.
Maintenant, vous savez, si vous l'avez raté, il vous reste l'Olympia et bien sur les autres dates de sa tournée.
Jean Philippe TROTIER
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