Ça fait 20 ans que Karpatt balade ses instruments sur les scènes de France, d'Europe et de bien plus loin, 20 ans qu'ils partagent avec nous leur plaisir d'être sur scène, 20 ans qu'ils nous concoctent des chansons, 20 ans d'une tournée quasi-ininterrompue et 20 ans qu'un public fidèle les suit et partage leurs voyages, bref Karpatt à 20 ans.
Pour leur 20 ans, les 3 compères se sont offert une tournée au Chili et ils nous reviennent avec un nouvel album appelé « Valparaiso » et c'est pour fêter dignement cette sortie que Karpatt a investi le café de la danse pour un concert exceptionnel où pour l'occasion, ils ont invité des compagnons de route et de musique à les accompagner sur scène.
Si vous nous suivez, vous devez avoir remarqué que nous avons chroniqué les Karpatt, il y a moins d'un mois (https://arteos.blogspot.com/2019/03/09-karpatt-courzik-courcy-51.html) et déjà nous avons dit tout le bien que nous pensions de ce groupe et bien, sans surprise, ce n'est pas le concert de ce soir qui va nous faire changer d'avis, bien au contraire.
Ce soir, les Karpatt ont fêté dignement leurs 20 bougies, de la plus belle des manières qui soit, en nous offrant un concert « fabuleux », quel pied de participer à ce genre d’événement car en plus d'être des musiciens très doués, d'écrire des textes sensibles, ils ont ce don du contact avec le public. En trois accords, le public est conquis et entre dans leur univers.
Bien sur, ce soir, le public était conquis d'avance et donc on a pu passer les préliminaires pour attaquer avec des chansons du nouvel album qui s'annonce comme une vraie pépite. Bien sûr, les fans n'ont pas été oubliés, des chansons plus anciennes étaient sur la set-list. Une set-list très cohérente, le boulot sur les arrangements fait qu'ils n'y a pas de ruptures entre les anciens et les nouveaux titres, une sacrée réussite car Karpatt intègre beaucoup d'influences, du jazz manouche des débuts aux rythmes sud américains en passant par des accents rocks ou pop.
Vous l'aurez compris, on a passé un vrai bon moment et on se demande juste quand va-t'on remettre ça !
Jean Philippe TROTIER
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