Samedi soir, en première partie de
Karpatt, Le Sub accueillait Guillaume Farley. Ce fut, en ce qui me
concerne une jolie découverte, malheureusement un peu courte.
Guillaume Farley n'est pas un novice
dans le métier, il a de nombreux concerts derrière lui en solo ou
en groupe, il a collaboré avec de nombreux artistes (Richard
Gotainer, Youssou N’dour, Grand Corps Malade, Michel Fugain,
Matthieu Chedid et bien d'autres). Ce CV pour valorisant qu'il soit
ne dit pas le principal et le principal c'est son charisme et son
talent sur une scène.
Eh oui, Guillaume Farley nous a conquis
avec ses titres qui font la part belle aux émotions, souvent
teintées d'un humour tendre, versant parfois dans l'auto-dérision
avec souvent un second degrés très plaisant.
Ce qui nous a conquis c'est aussi sa
présence musicale, le garçon, bassiste d'origine a un vrai talent
instrumental entre guitare et basse, aidé en solo d'une « loop
machine », un peu capricieuse ce soir là.
Au delà de ça, Guillaume Farley,
c'est aussi une forte présence scénique avec des titres qui
brouillant les pistes, naviguent entre différents styles passant de
la chanson française plutôt classique à des rythmes plus colorés
ou plus soutenus. Le tout avec une aisance déconcertante.
N'hésitant pas nous proposer de jolies
reprises arrangées de manière très personnelle en plus des ses
propres compositions, il installe un climat attachant et nous emmène
dans son univers pour une jolie parenthèse.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire