Décidément, ce fût un weekend du 8 mai placé sous les couleurs de la Jamaïque. En effet, nous nous sommes à nouveau rendus à un concert de Reggae, non plus dans les Vosges, mais à Reims, au K. Le climat était d’ailleurs un poil plus de circonstance avec quelques rayons de soleil venu, entre deux averses, réchauffer l’ambiance maussade de ce weekend.
Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas la pluie qui effacera le sourire des amateurs de Reggae. Car pour moi, outre le style de musique, ce que je retiens c’est avant tout la banane d’enfer qu’avaient la troupe de Black Uhuru ce soir-là. C’est de la bonne humeur en petite bouteille ces gens-là, et rien que de les voir, on a le sourire, alors imaginez avec la musique par-dessus le marché ! Arrêtez les compléments alimentaires, et allez les voir en concert, c’est plus efficace et meilleur à la santé … !
Ils se sont fait désirer ce soir-là les Black Uhuru, sans doute pour mieux apprécier leur prestation ensuite. Pendant 40 bonnes minutes, on a attendu leur venue sur scène, à se demander même s’ils y viendraient un jour. Il faut dire que l’ambiance pré-concert était un peu déconcertante : public en retrait, DJ seul sur son promontoire tentant de rameuter quelques personnes … en vain. Seul le bar semblait être distrayant.
Finalement, à peine un léger mouvement de rideau, et le public s’est retrouvé happé vers la scène et dans l’énergie du concert ; ça fait un peu l’effet de passer de 0 à 100 km/h en 5 secondes… ! Le bar s’est désengorgé, à l’inverse de la présence scénique de la troupe qui n’a cessé de croitre au fur et à mesure du spectacle. Pendant 2h, encore une fois, le K a dansé, chanté, applaudi, réclamé même, puis s’en est allé refroidir dehors tant l’ambiance était chaleureuse.
On saluera la belle prestation du batteur, qui a dû perdre au moins 3L d’eau tellement il s’est donné : La grosse caisse s’en souviendra longtemps ! Chapeau aussi au guitariste pour son jeu et son lancer de guitare digne d’un concert de Hard Rock. Bref, bravo à toute la troupe pour ce concert, et merci Mind the Rock pour la programmation, qui, quelque soit le style, choisi toujours la qualité.
Justine Caballina - texte & photos
Jean-Philippe Trotier - photos
A écouter et à découvrir ici :
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