Le Trianon est une belle salle mais j'imagine que vu de la scène ça doit être une salle impressionnante : 2 balcons et une grande salle, cette impression doit encore être accentuée lorsqu'on est une jeune artiste et qu'on assure une première partie. C'était le cas ce lundi d'Emilie Gassin qui se produisait en première partie de Renan Luce. Malgré le contexte, Emilie Gassin n'a pas tremblé au moment « d'affronter » le public et elle l'a pris à bras le corps et en 5 chansons interprétées à la guitare elle l'a mis dans sa poche et elle a quitté un public debout applaudissant à tout rompre, jolie performance qui dénote un talent et un charisme affirmé.
Emilie Gassin est une chanteuse australienne, auteure-compositrice dotée d'une très belle voix douce et affirmée en même temps. Elle a passé les 16 premières années de sa vie de l'autre coté de la terre (en Australie) et a suivi ses parents à Paris mais elle n'a pas attendu son arrivée à Paris pour commencer à faire de la musique. Ce mélange d'influence anglo-saxonne et française donne une musique plutôt orientée pop/folk voir un peu rock interprétée en anglais avec cependant une chanson en français (Ça pourrait changer, reprise de Brigitte Bardot).
Posséder une belle voix ne suffit par à faire une bonne chanteuse, il faut un petit plus : un je ne sais quoi qui met « cette voix sur orbite » (et le public avec d'ailleurs). Ce petit plus, Emilie le possède tant au niveau de l'interprétation que de la relation avec le public, un petit plus qui lui permet de nous faire vibrer et taper dans les mains dès la première chanson : chapeau la miss.
Le résultat de tout ça : une furieuse envie de la voir en concert (un vrai, un concert complet) et pour ça je vais surveiller sa page facebook : https://www.facebook.com/emiliegassin et je vous engage à faire de même.
Jean Philippe Trotier - texte & photos
A écouter et à découvrir ici :
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