On pourrait presque croire qu'on porte la poisse à Gaétan, 3 fois qu'on va voir les Karpatt sur la nouvelle tournée et 3 fois qu'il casse une corde ! Au courzik et au café de la danse c'est pendant le concert mais aux vers solidaires, c'est juste au moment de prendre la scène...
C'est pas ça qui va empêcher les Karpatt de monter sur scène et encore moins de nous faire vibrer. La guitare acoustique marche pas, on prend l'électrique et c'est parti.
Vous aurez compris que si j'ai été voir 3 concerts des Karpatt cette année, ce n'est pas par pur masochisme, ne vous attendez donc pas à un article objectif et neutre, non. Je suis fan et j'assume.
Bien sur quand il y a des trucs qui vont pas, je le dit et là il faut le dire, ce concert avait un gros défaut, c'est qu'il était beaucoup … trop court !
À part sur ce point, ce fut vraiment un beau moment avec pour changer une formation à quatre : un batteur (Jessy, déjà présent au café de la danse) a complété le trio habituel. Ajouter que sur cette tournée, Hervé délaisse un peu sa célèbre contrebasse pour une basse qui lui donne plus de mobilité sur la scène, bref un jolie foutoir sur scène pour notre plus grand plaisir.
Bien sur, les Karpatt sont d'excellents musiciens et leurs textes sont écrits avec talent mais ils ont en plus un sens du public et de la scène vraiment incroyable, on les sent chez eux sur scène, leur complicité est évidente et partant de là, ils n'hésitent pas à improviser, à interpeller le public et à jouer avec lui.
Bref un petit moment de bonheur : tu veux du live, en v'la !
Jean Philippe TROTIER
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