« Un barbu, c'est un barbu, trois barbus, c'est des barbouzes »... Avouez que commencer une chronique en citant du Audiard, c'est la classe et en plus on n'est pas loin sauf que nos trois barbus ne sont pas barbouzes mais musiciens... « Un barbu c'est Will Barber, trois barbus, c'est Will Barber et ses musiciens ».
Tant que j'en suis à filer la métaphore cinématographique, j'aurais pu tenter « le cave se rebiffe » en rapport avec le lieu qui nous a accueilli ce soir : La cave à Argenteuil mais en l'occurrence, on avait aucune raison de se rebiffer car nous avons été accueilli très chaleureusement (et en plus, on n'est pas des caves).
Will barber, ceux qui allument leur télé de temps en temps, ça doit leur dire quelque chose, en effet il a participé, il y a quelques années de cela à The Voice. Un OVNI dans cet univers télévisuel plutôt formaté. Personnellement, c'est au pied d'une scène que je l'ai découvert sans à-priori et déjà j'avais aimé.
Ce soir, toujours accompagné de ses multiples instruments, entre guitare électrique et Weissenborn, Will Barber nous a emmené dans son univers entre blues et rock, Commençant par des titres inspirés de blues très « root », la suite du concert se réchauffa lorsqu'il aborda des titres aux rythmes très rock, très énergiques.
Will barber était accompagné de deux excellents musiciens, Rico Blanc en plus d'assurer à la basse faisait le show lorsque Will jouait assis et Olivier Raynaud qui en épargnant pas sa batterie donnait une rythmique très engagée. Petit coup de chapeau à l'ingé-son qui nous a concocté un très beau son et une belle balance.
Il faut voir ce grand gaillard, plutôt costaud, barbu et tatoué sourir d'un air étonné et avec les yeux qui brillent lorsqu'il entend le public l'applaudir à tout rompre et lui demander un rappel. une joie qui trahit une authenticité et une belle sincérité, une joie qui fait plaisir.
Jean Philippe TROTIER
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