Je dois avouer que je ne connaissais pas Nicolas Moro avant ce soir où il a assuré la première partie de Boule au théâtre Thénardier, enfin il a assuré la première partie en jouant après, c'est un nouveau concept. Quand je dis que je ne le connaissais pas, ce n'est pas tout à fait vrai, je l'avais croisé sur quelques vidéos, certaines en solo, d'autres en duo, avec Nicolas Jules ou San Sévérino par exemple, excusez du peu. (Allez voir en particulier cette reprise de Brassens sur youtube, c'est bon, très bon )
Vous comprendrez que j'étais très impatient de le voir en chair, en os et en guitare. Surtout quand au détour d'une bio, on apprend que le garçon tourne depuis 1990 et qu'à la fin des années 90, il participa à la fondation du quintet « Opa Tsupa », groupe référence pour beaucoup qui a exploré de nombreux genrse musicaux du jazz manouche au swing en passant par le blues. En 2015, le groupe s'arrête et Nicolas Moro entame une carrière solo où il mettra plus en avant son talent de parolier.
Ce soir, Nicolas Moro était en solo avec sa guitare, un harmonica et des castagnettes et cela lui aura suffit pour nous faire voyager vers des contrées variées. Parfois on est carrément de l'autre côté de l'atlantique en écoutant un bon vieux blues et on revient aussi vite que l'on est parti pour se rendre à Montmorillon, riante bourgade du Poitou, parfois on se retrouve à Montmartre avec Bernard Dimey et parfois au détour d'une rime on a l'impression que l'ami Georges pointe son nez.
Bref un joli voyage, plein d'humour et d'autodérision, souvent léger mais quelques fois, caché derrière un second degré, il se fait plus grave. Le voyage n'est pas que verbal, il est musical aussi car le garçon a aussi une solide culture de ce côté là entre jazz, blues, swing et même tango, il nous fait voir du pays.
Forcement,vous aurez compris que j'ai été enthousiasmé par le bonhomme et je vous souhaite de le rencontrer au détour d'une scène.
Jean Philippe TROTIER
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